« J’aime cette complexité dans les images. Parce que cette complexité des images traduit celle de la réalité.

 

Je m’intéresse beaucoup à ces situations de plages ou de discothèques où les personnages ne savent visiblement pas ce qui se passe à quelques mètres d’eux. Il y a peut-être quelque chose d’italien à ne pas vouloir simplifier cette prolifération d’actions qui se déroulent sur des plans différents dans une même image.

​

D’autre part l’aspect laiteux de mes images me rattache aux expériences de la couleur et de la lumière du photographe Luigi Ghirri. Cette lumière blanchâtre est celle de l’été italien et Ghirri l’a traduite en opposition aux courants de saturation des couleurs qui dominaient la création photographique dans les années 70.

​

J’ai suivi cette voie ouverte par Ghirri non pas dans une idée de style ou d’école qui ne m’intéresse pas, mais dans le but de renforcer le réalisme de mes images. Cette attitude sert l’objectivité et s’oppose à la question du style et de l’esthétique. » 

​

www.massimovitali.com